quelques interventions

Extraits de l’Intervention de Michel DAGBERT, Président du Département, le 2 février 2015 à Ourton

Mesdames, Messieurs,

Dans deux mois, jour pour jour, le 2 avril 2015, notre Département vivra une date historique.

Nous ferons tout pour que celle-ci ne soit ni symbolique, ni tragique. Je souhaite que l’on se souvienne du 2 avril prochain comme d’une date fondatrice, constructive et porteuse d’espérances.

Le 2 avril 2015, je souhaite que l’on s’en souvienne pour saluer une transition réussie, une révolution silencieuse en douceur – celle du renouvellement de générations, celle de la parité, celle du non cumul des mandats, trois réformes que le Gouvernement a voulues. Trois réformes que nous concrétisons.

Depuis ce début du mois de janvier, avec les attentats, puis l’unité nationale et la mobilisation citoyenne sans précédent qui s’en est suivie, je l’ai déjà dit, selon moi, l’expression publique, l’expression politique ne peuvent plus être les mêmes. Oui, nous voulons nous mobiliser pour défendre et pour porter nos valeurs : la liberté, l’égalité, la fraternité, la laïcité, les solidarités.

Aujourd’hui encore plus qu’hier, les enjeux de nos territoires et les attentes des habitants ont besoin :

-  de l’expérience de la majorité départementale ;

-  de l’enthousiasme des nombreux nouveaux candidats rassemblés aujourd’hui dans leurs diversités ;

- d’un projet solide pour que le Pas-de-Calais occupe toute sa place dans notre République et dans la future grande Région.

Le Département, l’échelon départemental, est d’ailleurs sans doute le seul à pouvoir appréhender cette diversité dans un ensemble homogène et à pouvoir fédérer les énergies locales. C’est bien pour cela que l’échelon départemental doit être maintenu et que notre futur Conseil aura à conforter les effets des logiques contractuelles qui prévalent dorénavant dans notre Département.

En dix ans, le Département a progressé.

Il est davantage reconnu et souvent cité, y compris pour la qualité de son action ou pour le caractère remarquable de ses sites.

En dix ans, le Département n’a pas brûlé la chandelle par les deux bouts. Il conserve aujourd’hui des capacités financières même si, comme toutes les autres collectivités, nous devrons encore davantage, demain, prioriser nos choix et réduire nos frais de gestion.

Enfin, en dix ans, le Département a renforcé sa proximité et sa capacité à travailler avec de nombreux acteurs pour les intérêts des territoires et les besoins de leurs habitants. Le savoir-faire de notre Département est reconnu, notre parole souvent entendue et notre poids considéré.

Grâce à tout cela, les fondations de notre futur Conseil départemental sont solides. Alors, quel projet voulons-nous construire pour et avec les habitants, les élus locaux, nos partenaires ?

Quatre axes

1 . Premier axe, nous voulons porter des politiques de solidarités dynamiques tournées résolument vers le développement

Des démagogues veulent opposer développement et solidarités. Nous pensons le contraire. « Solidarités »  et « Développement »  se nourrissent et permettent la construction d’un modèle social où chacun sait qu’en cas de coup dur la collectivité saura être au rendez-vous de ces obligations. Un modèle social qui tient compte du contexte et de la mondialisation et qui ouvre des perspectives en matière d’emplois de service non délocalisables ou de société d’économie sociale et solidaire.

2 . Deuxième axe de notre projet, permettre au Département de relever les défis de son temps et accompagner les projets structurants d’Avenir

Nous engagements illustrent concrètement cette volonté qui servira plus que jamais de feuille de route à notre action. Je pense entre autres :

-  Au maintien du niveau d’investissement public ;

- A notre participation à hauteur de 50 millions d’euros au Syndicat mixte du Très haut Débit;

- A l’implication dans le projet de Canal Seine Nord Europe que nous finaliserons demain avec mes trois collègues des autres Départements à Bertincourt ;

- A l’accompagnement des acteurs économiques et des entrepreneurs qui savent pouvoir compter sur l’agilité départementale pour apporter un concours à leurs évolutions et à leurs succès.

C’est dans cet esprit que nous porterons l’idée d’un aménagement équilibré du territoire où chacun peut s’y retrouver. Dans ce cadre, avec nos élus ruraux, nous veillerons à ces territoires qui, dans la future Région pourront compter, avec nous, sur notre solidarité continue. Il n’y aura pas de territoires abandonnés car il y a un Pas-de-Calais fort de ses complémentarités.

3. Troisième axe, au quotidien, conforter un service public efficace, plus simple et au meilleur coût

L’argent public est de plus en plus rare. Bien géré depuis toujours, le Conseil général aujourd’hui, le Conseil départemental demain, peut appréhender sereinement la situation.

Il ne s’agira pas de faire des économies pour faire des économies mais bien de maintenir notre capacité à investir tout en créant les conditions durables d’un service public plus efficace, plus simple et au meilleur coût.

Enfin, il va de soi que la finalisation de la réforme territoriale et la clarification des champs de compétences des uns et des autres seront déterminantes dans la sauvegarde d’une qualité de service public associée à une plus grande lisibilité de l’action de chaque collectivité et de l’Etat. Avec une majorité claire et expérimentée, nous pourrons continuer de faire entendre notre voix et nos arguments dans la fin des débats parlementaires et dans la constitution, début 2016, de la nouvelle grande Région.

4. Enfin, quatrième axe, celui de faire du Conseiller départemental un nouvel élu de proximité, proche de son territoire et porteur d’une citoyenneté renouvelée.

Le nouveau mode de scrutin et le renouvellement en profondeur des élus constituent une chance et une opportunité pour concevoir et mettre en œuvre de nouvelles pratiques politiques.

Nouvel élu, le Conseiller départemental devra trouver sa place dans le paysage institutionnel. Il a un défi formidable à relever celui d’être rapidement perçu comme un élu accessible, disponible, fédérateur.

Telle est la physionomie que nous voulons donner à notre mandat, en nous appuyant sur la proximité de nos services territorialisés et sur notre capacité à être tout à la fois un interlocuteur de proximité pour les élus, les usagers et les partenaires ; et, pour tous, un élu moteur des politiques départementales.

Conclusion

La campagne s’ouvre aujourd’hui. Nous allons toutes et tous y prendre une part déterminante.

Nous en avons envie, nous y croyons. Nous voulons convaincre.

Nous avons un bon bilan.

A présent, nous avons besoin du soutien et de la confiance renouvelés des électrices et des électeurs.

Dès demain, dans chacun des 39 cantons, avec les militants, avec toutes celles et tous ceux qui comme nous veulent cultiver l’identité de notre Pas-de-Calais, nous battrons campagne.

Avec l’éclosion du Printemps, ensemble, nous aurons la formidable chance d’écrire une nouvelle page de notre Histoire collective pour le Pas-de-Calais, toujours.

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Maurice Louf : « Je ne serai pas candidat aux prochaines élections départementales. »

le 21 janvier 2015

Les élections départementales auront lieu les 22 et 29   mars prochains. Comme vous le savez, le législateur a modifié les caractéristiques de ces élections. D'abord, le canton de St Pol  demeure, mais il englobe maintenant celui d'Heuchin et la moitié de celui d'Auxi le Chateau : notre canton passe de 42 communes à 88 communes ! D'autre part, afin de favoriser la parité, il s'agira d'élire pour ce nouveau canton de 33.170 habitants,  deux conseillers généraux, sur un même bulletin, un homme et une femme.

 Conseiller général sortant de l' « ancien canton » de St Pol, j'ai décidé de ne pas me représenter à ce scrutin.  Assurant cette fonction départementale durant 10 ans, élu en mars 2004, réélu en mars 2011,  j'ai eu l'honneur de représenter le canton dans cette assemblée .

 Sous la présidence de Dominique Dupilet,  j'ai eu le privilège de participer à la mise en œuvre d'une grande politique de développement local de notre département du Pas de Calais, en s 'appuyant sur ses formidables potentialités ( humaines, économiques, géographiques...).    

 Appartenant à la majorité socialiste,  citoyenne et républicaine, avec l'aide du vice-président  J.Cl. Leroy, j'ai pu favoriser le développement de nos communes rurales du canton. Chaque village a bénéficié de l' aide départementale permettant la rénovation de sa mairie, de son école, ou de sa salle des fêtes... la voirie locale ou départementale qui innerve chacune de nos communes a été refaite, en grande partie... j'ai participé à la mise en place de la Maison départementale de la Solidarité à St Pol où  plus de 60 agents sociaux prennent en charge les personnes âgées, les ménages en difficultés ou les  jeunes enfants...Sans oublier le contournement de St Pol financé entièrement par le Département et qui sera ouvert l'an prochain, ni les aménagements et le fonctionnement de notre grand collège Salengro  !

Sous la présidence de Michel Dagbert, l'assemblée départementale doit poursuivre l'action engagée. Une nouvelle génération d'élus doit maintenant  pouvoir accéder aux responsabilités. C'est pourquoi, je ne suis pas candidat, mais mon engagement reste entier auprès de ces nouveaux candidats plus jeunes mais déjà expérimentés, et qui se réfèrent aux valeurs et principes de  la  majorité actuelle. Je suis confiant sur leurs capacités à poursuivre cette politique de développement et de solidarité au service de nos concitoyens du nouveau canton de St Pol.